
Politique : Le réseau More Women in Politics est au chevet des candidatures féminines
Grâce à un atelier initié par le réseau More Women in Politics, les femmes sont au parfum de la composition des dossiers aux législatives et municipales. Cette assise pilotée par la fondatrice, le Pr Justine Diffo Tchunkam s’inscrit dans le cadre du projet de la démocratie au féminin. L’atelier ouvert le 15 s’achève ce 16 novembre à Yaoundé.
L’information est tombée et les camerounais sont désormais fixés. Dimanche 10 novembre 2019, par un décret présidentiel lu sur les antennes de la radio nationale, les électeurs sont appelés aux urnes pour élire les nouveaux membres de l’Assemblée nationale ainsi que les conseillers municipaux.
Pour mener à bien ses doubles scrutins, les différents candidats devront constituer un dossier selon les règles établies. Car, si un candidat n’a pas respecté la constitution du dossier. La liste dans laquelle il est inscrit, sera purement et simplement rejetée. Face à cette situation, le réseau More Women in Politics briefe les candidats féminins. Plus d’une dizaine de femmes a répondu présent à cet atelier.

Les femmes en salle pendant une courte pause
C’est le cas de la conseillère municipale sortante de la Commune de Yaoundé qui, va encore candidater au même poste. Cette dame politique loue l’initiative. « (…) je viens encore maitriser la composition de mon dossier. Le fait que les nouvelles choses qui se sont ajoutées que je peux ignorer(…). Mais j’ai aussi appris comme je suis née à Yaoundé, tous mes dossiers je l’ai fait à Yaoundé. Je me suis rendu compte que quelqu’un qui est né à Douala (…) peut faire sa nationalité à Yaoundé. C’est ce que j’ai appris(…) »
Ce projet lancé est appelé la clinique d’assistance électorale. Il a pour finalité d’accompagner les candidatures féminines aux législatives et municipales du 9 février 2020. « Aujourd’hui, nous sommes là pour nous assurer que la composition des dossiers de candidature est bien faite. Parce que, si un seul candidat d’une liste est en difficulté s’est toute la liste qui va être disqualifiée. Donc nous sommes là pour ça. Et, nous pensons qu’à la fin de la semaine prochaine, nous allons continuer malgré les délais qui sont relativement courts. Nous nous préparions(…) » explique le Pr Justine Diffo Tchunkam

La fondatrice, Pr Justine Diffo Tchunkam
A elle d’ajouter. « Nous allons continuer à veiller au grain, à nous assurer de cette accompagnement dans la place virtuelle dans le cas du e-élection. (…) Nous allons continuer à coacher et accompagner les candidatures féminines et en passant au peigne fin leur dossier avant le dépôt officiel »
« Après avoir sensibilisé fortement les femmes et les jeunes filles en âge de voté à s’inscrire massivement sur les listes électorales. Nous avons mis en place une chaîne de solidarité féminine pour appeler les femmes en général et tous les électeurs à élire les listes portées par les femmes » conclu-t-elle.