Jean Claude Wach : « Si les personnes en situation de handicap ne sont pas là, on ne sert à rien »

Jean Claude Wach : « Si les personnes en situation de handicap ne sont pas là, on ne sert à rien »

Au cours de l’Assemblée Générale de la Fédération Camerounaise de Sport pour Déficients Intellectuels (FECASDI) tenue le 30 novembre dernier, le président de la Confédération Internationale Francophone Sport Adapté Culture a accordé une interview. Jean Claude Wach a donné la position des personnes en situation de handicap.

« C’est toujours un plaisir immense de venir dans votre pays. Et, surtout que le Cameroun est un pays qui accueille tout le monde. Il n’y a pas de différence entre les personnes en situation de handicap et personne dite valide. Cette politique a été affirmée l’année dernière. Nous avons eu la chance de rencontre Monsieur le Ministre des Sports.

C’était un plaisir de revenir d’autant plus que nous avons notre deuxième séminaire de psychologue puis que le sport pour personne en situation de handicap  a ses organisations locales et internationales. Et, que pour aller en international un nombre d’athlètes et sportifs du Cameroun en particulier mais aussi d’autres pays africains et d’autres pays francophones hors du continent africain a la capacité de pouvoir avoir les résultats sur les compétitions internationales. Et que, pour cela il est nécessaire d’utiliser des tests d’éligibilité qui est indispensable pour pouvoir être sélectionné en équipe nationale et faire des compétitions internationales »

Question : Entre les assises de la dernière fois et celle d’aujourd’hui qu’est-ce qui a véritablement changée ?

« On est une confédération très jeune. Donc toute avancée est importante. Je ne vais pas vous annoncer de choses extraordinaires parce qu’on travaille beaucoup dans l’ombre et on avance. Aujourd’hui, les institutions internationales telles que la Confeges (la Confédération des Ministres des Sports). Nous sommes devenus des partenaires à part entière Et rien que ses cinq derniers mois, ils nous ont demandé et on a présenté un expert pour des formations. C’est car même tous les ministres. Nous avons la chance d’avoir Monsieur Jean Marie Aléokol un expert reconnu de qualité qui est extrêmement disponible pour ce qui fait ici mais aussi pour la confédération. Nous sommes maintenant membre à part de ce qui est devenu virtus. C’est l’organisme mondial pour les personnes en situation de handicap. On va travailler très étroitement avec l’association francophone des comités olympiques et paralympiques »

Pour pouvoir travailler sur l’ensemble des actions qui font se faire et en particulier la participation des athlètes et sportifs aux Jeux de la Jeunesse et aux Jeux de la Francophonie avec le soutien de l’AIF. Il y’a pleins des petites choses qui sont importantes parce que ça va permettre à tous les sportifs de pays francophones aujourd’hui et en particulier au niveau du continent africain de pouvoir faire le sport qu’il souhaite dans les lieux qui soient sécurisés. Et avec un accompagnement qui leur permet d’expliquer toutes leurs capacités, c’est le but. Le but n’est pas être reçu par le Ministre. On a vu aujourd’hui (30 novembre…(ndlr), il y’avait un meeting d’athlétisme avant notre assemblée générale, séminaire psychologue, match de football et AG. C’est comme ça qu’on veut travailler. Parce que si les personnes en situation de handicap ne sont pas là on ne se sert à rien. On n’est bon à rien »