
Bebell NDEMBA, de retour sur scène
Après son tout premier disque en 2016, la Lionne du makossa revient avec un titre « Trouble » pour le plaisir des mélomanes.
C’est à travers un makossa soul et ambiancé que la chanteuse a décidé de faire son coming back sur scène. Talentueuse, douce et passionnée de musique, la belle Bebell présente sa nouvelle pépite au grand public. « TROUBLE » c’est le titre de sa tracklist. Pendant près de 5 minutes, l’artiste musicienne camerounaise basée au Etats-Unis nous replonge dans les années 80-90, l’âge d’or du makossa au Cameroun.
Marié et mère de 6 enfants, la chanteuse se forme à la Santa, Clarita Performing Arts School of USA ou elle apprend à jouer du piano tout en perfectionnant sa technique vocale. Son acharnement au travail et sa détermination lui ont permis de rencontrer des grands noms de la musique tels Vicky Edimo le père de la guitare basse au Cameroun et Frédéric Doumbe figure reconnue du jazz et de la funk avec lesquels elle collabore pour la sortie de son EP qui voit le jour en octobre 2016.
UPRISING qui signifie révolution est le nom de baptême choisi pour sa toute première production. Un titre fort évocateur qui interpelle et nous plonge dans la vie personnelle et culturelle de l’artiste influencée par trois continents : l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Constitué de 4 chansons (Madiba, Muka, Ndolo et Duta Longo) savamment mixé dans un nouveau style qui allie makossa, funk, R&B et une touche de salsa, l’artiste nous propose sa nouvelle vision du Makossa: « Makossa écouté dansé et adopté dans toutes les régions du monde ».
Bebell Ndemba de son vrai patronyme nadege Epalle est originaire du littoral. Malgré ses différents voyage à l’étranger elle continue de faire honneur au Cameroun et à la culture sawa à travers ses chansons ou elle s’exprime en langue ‘’douala’’. L’amour, le désespoir, l’abandon et la confiance en Dieu sont les principaux thèmes abordés dans ses chansons. Aujourd’hui âgé de 49 ans, elle réside aux Etats Unis et continue de vivre son rêve à travers ce qu’elle appelle avec gratitude « don de Dieu ».